Qui suis-je, et pourquoi ce blog ?

       Avant toute chose, une précision importante : toutes les opinions que j'exprime ici n'engagent que moi. Je ne suis le porte-p...

vendredi 26 janvier 2024

Qui suis-je, et pourquoi ce blog ?

 

    Avant toute chose, une précision importante : toutes les opinions que j'exprime ici n'engagent que moi. Je ne suis le porte-parole d'aucun groupe, organisation, mouvement scout, parti politique ou qui que ce soit d'autre. Je ne me prive pas de picorer des idées ici ou là, mais pour en faire ma propre interprétation. Je peux être amené à citer des sources extérieures pour illustrer mon argumentation, dans ce cas je le fais très clairement, et cela ne signifie pas que j'entraîne l'auteur dans mon caquetage. De même, mon employeur et mes collègues ne sont impliqués d'aucune manière dans cette initiative, dont je n’attends d’ailleurs aucune rémunération. Si je me fais taper sur le bec parce que mes propos sont idiots ou trop osés, tant pis pour moi ! Ça ne concerne personne d'autre.


    Cela étant posé, qui suis-je et pourquoi ce blog ? La vision paisible d'un canard en train de barboter sur un plan d'eau m'a toujours inspiré de profondes réflexions, et j'ai eu envie de les partager. Je définis la palmipédologie comme l'étude des oiseaux à pattes palmées, et toutes les conséquences sociales, politiques, religieuses et morales qui découlent de ces observations. Cela inclut, bien sûr, mais pas seulement, les anatidés : les oies, les cygnes, et aussi les goëlands et les autres grands palmipèdes des mers. Il y a un éclairage certain à recevoir de ces volatiles, là est mon intuition. C'est pourquoi j'ai voulu déployer mes idées le plus aisément possible, et la forme d'un blog s'est imposée facilement. Je ne voulais pas, en effet, me lancer dans la rédaction d'un traité ornithologique en plusieurs tomes : qui aurait eu le courage de le lire ? J’ai pensé au manga, mais je suis mauvais dessinateur ; quant au roman, il serait ennuyeux aussi, vu que je parle peu de sexualité à part celle des oiseaux. Ici au contraire, les billets sont volontairement brefs, chacun peut virevolter de l'un à l'autre sans contrainte ; de plus, je peux publier à mon rythme, en fonction du temps que me laissent disponible mes autres activités.

 

    Depuis le temps que j'observe les colverts, j'ai développé une grande richesse intérieure. Il y a beaucoup à apprendre d'eux. Par exemple, lorsque j'ai débuté dans l'informatique, j'utilisais leur vocabulaire pour nommer mes variables, à l'intérieur de mon code. Encore aujourd'hui, mes successeurs doivent s'amuser beaucoup à deviner pourquoi le total des ventes s'appelle coincoin. Dans mon long cheminement professionnel, qui m'a amené jusqu'à l'ouverture d'un cabinet de palmipédologie à Paris, j'ai eu plusieurs sources de revenu, et la programmation en fait toujours partie. J’éviterai cette thématique dans ce blog, d'une part par loyauté envers mon employeur actuel, d'autre part parce que tel n'en est pas l'objet. Je tiendrai peut-être, un jour, ailleurs, un autre exposé consacré aux sujets informatiques ; ici, je veux simplement parler des oies et canards.

 

    Je suis également chef scout. Une partie des réflexions que j'engage ici concerne le scoutisme. La méthode scoute telle que je la mets en œuvre s'inspire directement de l'étude des canards, et de la nature en général. Baden-Powell disait bien d'ailleurs, que la nature est le meilleur éducateur qui soit. Les scouts focalisent parfois leurs débats internes sur des points de détail, comme le port de la chemise dans ou en-dehors du pantalon, ou bien la couleur des écussons. Ils en oublieraient presque l’objectif essentiel, qui est de rendre le monde un peu meilleur ; je ne me prive pas de les taquiner un peu à l’occasion. Les questions d’éducation, et en particulier d’éducation à travers le scoutisme et le guidisme, occupent néanmoins une large place dans ma réflexion.

 

    Enfin, j'admire énormément la chasse, même si je ne suis pas chasseur moi-même. Il n'y a vraiment rien de paradoxal, à aimer les palmipèdes autant dans la beauté d’un paysage d’automne, que dans le four avec une sauce à l’orange. La nature (au sens d’Aristote) n’emporte pas systématiquement la cohérence des valeurs, et d’ailleurs la cohérence n’est pas une condition de la réussite. Je ne suis pas encore assez pétri de certitudes pour proposer au lecteur une vision aboutie de ma compréhension du monde, encore moins une idéologie ; j’observe beaucoup, et mes conclusions se contredisent parfois. De plus, ma pensée n’a rien de systématique : face à la profondeur de l’Univers, je n’essaie pas de résoudre un puzzle, je contemple une icône.

 

    Voilà pour me présenter. Je précise pour terminer, que je ne suis candidat à rien. J'offre volontairement mes idées au débat public : elles peuvent être reprises à la simple condition de mentionner leur origine. J'essaye autant que possible de n'offenser personne et je n'attends aucune rétribution. Je n'ai pas de responsabilités politiques, et je n'en veux pas. Ceci dit, si ne serait-ce qu'une seule de mes propositions était évoquée dans une campagne électorale future, j'en serais extrêmement fier ; à part ça, je n'espère rien d'autre de mon cancan.

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