Ode aux oiseaux sans importance
Oiseaux ! Petits oiseaux ! Oiseaux de paradis !
Merveilleux habitants du ciel infini !
Eclaireurs des rêves, messagers des dieux !
Blanche colombe, dindon, aigle somptueux !
Oiseaux des glaces, pingouins, manchots !
Canards qu’indiffèrent tant terre, qu’air et eau !
Toucans et perroquets des forêts tropicales,
Héron élancé à la pourpre cardinale !
Oies sauvages et grues, migrateurs au long cours,
Cigogne au bagage qui annonce l’amour,
Martins de nos étangs et pies de nos prairies,
Volent dessous les chérubins, dessus nous chient !
Oiseaux de proie, aux yeux perçants, oiseaux de nuit !
Faucon crécerelle, épervier, rapaces !
Chouette effraie, hiboux, noctambules loquaces,
Sous la tente nous font profiter de leurs cris !
Coqs de bruyère, perdrix et faisans des prés
Qu’à l’automne ou l’hiver on s’en ira chasser
Le fusil en laisse et le chien en bandoulière
Ou l’inverse ? Oiseaux ! Jusque dans la rivière !
Oiseaux patriotes, faucons militaires,
Coqs de combat et cocorico de guerre !
Coqs de basse-cour, beaux poulets, coqs de concours !
Poulardes primées et pintades premières !
Oiseaux délicieux de notre gastronomie !
Volailles AOP à la farce anoblies,
Oies grasses, poulettes, canettes et chapons !
Royale majesté d’une dinde aux marrons !
Gris piafs, à Montmartre, pigeons de Paris !
Je te tiens, tu roucoules, un bisou, tu roucoules !
Pigeon ! Je t’aime, à ta patte je t’enroule
Ce message à tous les oiseaux du ciel : cui-cui !
Père Canard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire